La European Association for International Education (EAIE) vient de publier sa 4e Enquête mondiale sur l’internationalisation de l’enseignement supérieur, qui rend compte de l’analyse des données fournies par 1 336 établissements d’enseignement collégial et universitaire répartis dans 131 pays.
Les points saillants de ce rapport sont les suivants :
- Plus de la moitié des répondants déclarent que leur établissement dispose d’une politique ou d’une stratégie d’internationalisation, alors que 22 % déclarent avoir une telle politique ou stratégie en préparation. Un peu plus de 15 % indiquent que l’internationalisation fait partie de la stratégie institutionnelle globale de leur établissement.
- La mobilité des étudiants et la collaboration internationale sont les deux activités principales de l’internationalisation au sein des institutions.
- Les connaissances sur les questions internationales par les étudiants constituent l’aspect le plus attendu de l’internationalisation. Ce résultat s’inscrit dans la continuité de ceux des 2e et 3e enquêtes mondiales de 2005 et 2009 de l’EAIE.
- L’accès aux occasions internationales sanctionné selon les ressources financières des étudiants constitue, selon les répondants, le premier risque à l’internationalisation des institutions tandis que le premier risque au niveau sociétal est identifié comme étant celui de la marchandisation ou la commercialisation de l’éducation.
- Dans la majorité des régions, les répondants ont indiqué que l’internationalisation se concentrait sur leur propre région. L’Europe est également pointée comme étant la plus attirante pour la plupart des régions.
- Les limites budgétaires sont le principal obstacle interne et externe à l’avancement de l’internationalisation.
Le rapport comprend plus d’une centaine de diagrammes et tableaux présentant, comparant et analysant les résultats à l’échelle tout en les détaillant selon six régions du monde.