Le classement QS University Rankings: BRICS, qui compare les 200 plus grands établissements d’enseignement universitaire du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, désigne la Chine comme le pays le plus sujet à atteindre son objectif de développer des universités dont la portée est mondiale.
Occupant six des dix premières places, la Chine se classe devant le Brésil (deux places), la Russie (une place) et l’Afrique du Sud (une place). Avec 53 établissements d’enseignement classés aux 200 premières places, la Russie se situe derrière la Chine (71 établissements).
Seuls sept établissements d’enseignement russes figurent parmi les 50 premiers, ces résultats étant inférieurs à ceux obtenus par la Chine (21 établissements), le Brésil (10 établissements) et l’Inde (9 établissements).
Unique pays dont aucune université ne figure parmi les 10 premières places, l’Inde compte tout de même 5 instituts indiens de technologie (IIT). Ceux-ci se classent dans les 20 premières positions.
Depuis 2008, la Chine a accru en moyenne de 18 % par an le financement de ses activités de R‑D. Aux dix premières places du classement actuel, ce pays compte six établissements appartenant à l’association d’universités C9 League considérée comme une concurrente du groupe d’universités Ivy League aux États‑Unis.
En Inde, la nouvelle ministre des Universités a fixé pour objectif d’augmenter les dépenses en matière d’éducation à hauteur de 6 % du PIB, contre moins de 4 % actuellement. Les universités devront harmoniser leurs programmes en collaborant étroitement avec le marché de l’emploi.
La Russie a présenté des plans ayant pour but de situer 5 universités aux 100 premières places mondiales d’ici à 2020, tandis que l’Inde veut mettre en place 14 universités d’envergure mondiale, dans le cadre de la politique d’afflux des cerveaux menée par son gouvernement.