Ce rapport de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) vise à mieux comprendre les causes d’un séjour prolongé à l’étranger pour les jeunes diplômés d’un doctorat en France.
Les deux enquêtes quantitatives menées auprès de ces diplômés montrent qu’il est difficile d’assimiler ces départs à l’étranger à un phénomène généralisé de « fuite des cerveaux ».
Majoritairement, les jeunes titulaires d’un doctorat partent à l’étranger parce qu’ils ont des difficultés à trouver un emploi en France. C’est également la raison la plus fréquente qui explique le prolongement de leur expatriation.
Plus de la moitié des jeunes indiquent que les conditions scientifiques ont eu une influence dans leur choix de mobilité, de même qu’une rémunération plus élevée.
S’il semble que les possibilités de carrière à l’étranger soient meilleures, elles sont en général associées à une plus grande incertitude, notamment sur la pérennité des emplois qui peuvent être proposés.
Finalement, dans l’emploi universitaire en France, les concours représentent un gage de stabilité, mais apparaissent souvent comme inaccessibles pour les diplômés expatriés, surtout lorsqu’ils ont perdu contact avec leur milieu de recherche dans l’Hexagone.