
En 2014, les États membres de l’Union européenne ont dépensé ensemble environ 283 milliards d’euros au titre de la recherche et développement (R&D). L’intensité de R&D, c’est-à-dire les dépenses de R&D en pourcentage du PIB, s’établissait à 2,03% en 2014, au même niveau qu’en 2013. Dix ans auparavant (en 2004), l’intensité de R&D était de 1,76%.
Par rapport à d’autres grandes économies du monde, l’intensité de R&D dans l’UE était beaucoup plus faible qu’en Corée du Sud (4,15% en 2013) et qu’au Japon (3,47% en 2013) ainsi que, à un degré moindre, aux États-Unis (2,81% en 2012), tandis qu’elle se situait à peu près au même niveau en Chine (2,08% en 2013) et qu’en Russie (1,15%), l’intensité de R&D était inférieure à celle de l’UE. Afin de stimuler la compétitivité de l’UE, l’accroissement à 3% de l’intensité de R&D d’ici 2020 dans l’UE est l’un des cinq objectifs clés de la stratégie Europe 2020.
Le secteur des entreprises reste le premier secteur dans lequel les dépenses de R&D ont été réalisées, représentant 64% de la R&D effectuée en 2014, suivi du secteur de l’enseignement supérieur (23%), du secteur des administrations publiques (12%) et de celui des organisations privées à but non lucratif (1%).
Ces informations sur la recherche et le développement dans l’UE sont publiées par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. La R&D est un puissant moteur d’innovation et la dépense de R&D ainsi que son intensité sont deux des indicateurs clés pour évaluer les ressources affectées à la science et à la technologie à travers le monde.
Intensité de recherche et développement dans l’UE, 2004-2014
(Dépenses de R&D en % du PIB)