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Les ministres de la recherche du G8+5 face aux grands enjeux mondiaux

Les ministres de la recherche du G8+5 – composé des pays du G8 ainsi que des cinq principales économies émergentes (Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) – se sont réunis au Royaume-Uni pour un séminaire de travail portant sur les grands enjeux de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Les thèmes abordés avaient été préalablement choisis par les participants en fonction de préoccupations communes prioritaires, soit :

  • l’avancement de la recherche et des formations associées dans chacun des pays ainsi que la définition des pratiques exemplaires à instaurer;
  • la lutte contre les résistances aux antibiotiques;
  • les grands équipements de recherche internationaux;
  • la politique européenne et celle du G8+5 pour une énergie durable, sécurisée et accessible;
  • les plans d’actions des pays en ce qui a trait à ces grands enjeux.

Ces échanges ont permis de mesurer à quel point les enjeux de la recherche et les défis à relever étaient similaires, quel que soit le pays et qu’il s’agisse d’enjeux scientifiques, technologiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, économiques ou financiers.

Quelques exemples de cette convergence sont apparus clairement :

  • le lien indissociable entre recherche et formation;
  • la nécessité de mener de front la recherche fondamentale et la recherche technologique et partenariale;
  • le dialogue à développer entre les citoyens qui sont aussi des acteurs du progrès;
  • l’importance de poursuivre les recherches dans le domaine des énergies vertes (hydrolienne, solaire, solaire photovoltaïque, thermodynamique, etc.);
  • la recherche de solutions rapides et alternatives pour remédier à la résistance croissante aux antibiotiques.

Des différences en matière d’énergie se sont par ailleurs révélées selon la situation géographique des pays, leur niveau de développement et leurs choix politiques. En voici quelques-unes :

  • les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et l’Afrique du Sud reprennent ou poursuivent leur production d’énergie nucléaire tout en diversifiant leur production électrique;
  • la France veut faire passer la production d’électricité d’origine nucléaire de 77 % actuellement à 50 % d’ici 15 ans, avec le développement de nouvelles filières comme la biomasse, les biotechnologies, les biocarburants, la filière hydrogène et les hydroliennes.

Les ministres ont convenu d’une thématique commune à approfondir, soit celle ayant trait aux villes connectées et durables. C’est d’ailleurs ce dernier thème qui fera l’objet, avec l’énergie et le big data, d’un travail continu qui contribuera aux réflexions en vue de préparer notamment la Conférence mondiale sur le climat qui se tiendra en 2015, à Paris.

Consulter le communiqué du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

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