Selon ce document de l’OCDE, la pensée évaluative, qui va au-delà des méthodes de mesure et de quantification, est un élément indispensable à une innovation réussie.
Combiner évaluation avec innovation exige de la discipline dans l’innovation et de la souplesse dans l’évaluation. Les bases de connaissances pour l’innovation comme pour l’évaluation ont connu une évolution importante au cours des dernières années, permettant de mettre en valeur des synergies entre ces deux domaines.
Les différentes parties prenantes (par exemple, les leaders de l’innovation, les responsables politiques, les bailleurs de fonds et les personnes prenant part à l’innovation) peuvent apporter la pensée évaluative dans le domaine de l’innovation, en tirant parti de ces synergies.
La pensée évaluative contribue aux nouveautés en matière d’apprentissage en fournissant des preuves pour documenter, recenser et mesurer le progrès, les succès, les échecs et les obstacles dans l’innovation en cours.
Il s’agit de réfléchir aux preuves qui seraient utiles au cours des activités de l’innovation. Par conséquent, il s’agirait d’établir un champ d’objectifs et de cibles propices à déterminer le progrès de ces activités, d’acquérir des connaissances et de trouver des usages pratiques pour les nouveaux renseignements tout au long de la trajectoire de l’innovation.
La production d’hypothèses en cycle continu, le recueil de preuves ainsi que la réflexion sur le progrès permettent aux parties prenantes de faire des essais, d’expérimenter, de faire des erreurs et de prendre en considération l’endroit où se situent ces erreurs, ce qui s’est bien passé ou ce qui a mal tourné, et ce, au moyen d’un bilan nouveau et indépendant du déroulement et des effets de l’innovation.