
L’Information Technology & Innovation Foundation a publié un rapport dans lequel elle fait le point sur l’évaluation de 56 pays sur leur manière de contribuer à l’innovation à l’échelle mondiale ou de lui nuire, et ce, lorsqu’ils s’appuient sur leurs politiques économiques et commerciales.
Les auteurs de ce rapport examinent pour ce faire 27 indicateurs :
- 14 indicateurs « contributeurs » à l’innovation mondiale, regroupés en trois catégories : les taxes, le capital humain ainsi que la R&D et la technologie ;
- 13 indicateurs « inhibiteurs » également regroupés en trois catégories : les marchés de production balkanisés, la protection de la propriété intellectuelle et les marchés de consommation balkanisés.
La Finlande, la Suède et le Royaume-Uni sont les trois pays qui sont considérés comme étant les plus actifs en ce qui concerne l’innovation mondiale par habitant, c’est-à-dire en combinant davantage d’efforts vis-à-vis des politiques qui soutiennent l’innovation et moins vis-à-vis de celles qui lui nuisent.
L’Inde, l’Indonésie et l’Argentine sont les pays qui en font le moins.
Les États-Unis se classent au 10e rang, la France au 11e et la Chine au 44e.
Les contributions des pays dans le domaine de l’innovation mondiale sont directement liées à leurs niveaux de réussite en matière d’innovation. Autrement dit, les politiques nationales relatives à l’innovation peuvent avoir des retombées positives à l’échelle mondiale.
Selon les auteurs de ce rapport, l’étape la plus importante pour les pays qui ont à prendre des décisions à l’échelle mondiale, est mettre l’innovation au même niveau que le commerce dans l’optimisation de la croissance économique et du bien-être mondial.
Remarque méthodologique : Tous ces classements se fondent essentiellement sur les efforts de recherche combinés aux aides diverses. Aucune méthode statistique ne permet aujourd’hui d’établir un classement scientifique et fiable.