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Contributions et obstacles au transfert de connaissances : retours d’experts

Dans ce document du Center for International Migration and Development (CIM), les auteurs examinent le transfert de connaissances qui résulte du retour des experts dans leur pays d’origine.

Ce faisant, ils établissent une distinction entre le transfert de connaissances tacites et explicites, analysent le point de vue de l’émetteur et du récepteur des connaissances, et considèrent les obstacles qui peuvent entraver le transfert de connaissances et le processus de création.

Le document résulte d’un sondage auprès de 1 345 experts retournés dans leur pays d’origine, de même que d’entrevues approfondies faites auprès de 32 experts revenus dans leur pays d’origine, de 29 collègues et de 30 superviseurs dans 3 pays (Géorgie, Ghana et Mongolie).

Les auteurs concluent que le transfert de connaissances tacites se produit plus souvent que le transfert de connaissances explicites.

Les principaux obstacles au transfert des connaissances sont l’âge et le manque d’expérience. Les résultats confirment que la culture et la langue constituent rarement des obstacles au transfert des connaissances venant des experts retournant dans leur pays, contrairement à un tel transfert venant des experts étrangers.

Par ailleurs, l’étude met en évidence le fait que l’environnement de travail et l’expérience des collègues et des superviseurs ont un effet important sur le transfert des connaissances. La capacité des organisations à absorber de nouvelles connaissances qui sont transférées et créées par l’expert qui est de retour au pays est cruciale.

Par conséquent, l’étude conclut que les superviseurs doivent être conscients des objectifs visés dans le transfert des connaissances s’ils souhaitent appuyer efficacement le processus d’un tel transfert.

L’équipement de travail a également été considéré comme essentiel pour la réussite
du transfert des connaissances. Le manque général de ressources adéquates dans les organisations des pays d’origine apparaît encore comme un obstacle important au transfert des connaissances.

Finalement, les auteurs font des recommandations pour améliorer le soutien offert aux experts qui retournent dans leur pays d’origine. Parmi celles-ci, nous retenons les suivantes :

  • offrir aux experts en cause une formation sur le transfert des connaissances, et ce, avant leur départ à l’étranger;
  • sensibiliser les superviseurs et les autres employés à l’importance des activités de transfert des connaissances, pour s’assurer de leur collaboration.

Consulter le document du CIM

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