Le réseau britannique Association for Independent Research and Technology Organisations (AIRTO) vient de rendre publics les résultats d’une étude sur les répercussions du secteur de la recherche, de la technologie et de l’innovation (RTI) dans l’économie du Royaume-Uni.
Particulièrement, les chercheurs de la firme OXFORD ECONOMICS scrutent les répercussions de l’innovation sur l’économie britannique, au cours de l’année 2012-2013.
Selon les auteurs, les retombées de la RTI sont significatives pour l’économie britannique. En effet :
- le secteur a généré 6,5 G $ (3,7 G £) en valeur ajoutée au PIB britannique pour la période 2012-2013;
- 57 200 travailleurs de ce secteur ont versé 2,38 G $ (1,4 G £) d’impôts en 2013;
- chaque employé du secteur de la RTI génère 113 694 $ (64 100 £) en valeur ajoutée par année, pour la période 2012-2013;
- le secteur RTI a un effet multiplicateur de 2,4 en matière d’emploi. Ainsi, pour chaque tranche de 100 personnes employées dans le secteur, une autre tranche de 140 emplois sont créés ailleurs, dans l’économie britannique.
Des études suggèrent que, pour chaque livre sterling publique investie dans des domaines liés aux sciences, le retour pour l’économie, dans son ensemble, est évalué entre 4 et 7 livres. En prenant cette estimation en considération, les auteurs déduisent que la contribution du secteur RTI à la valeur ajoutée brute (Gross Value Added – GVA) est de l’ordre de 56,8 à 63,9 G $ (de 32 à 36 G £), ou de 2,3 à 2,6 % du total de la GVA du pays.
La collaboration et les partenariats stratégiques entre le milieu universitaire, les services publics et l’industrie sont cruciaux pour renforcer l’échange de connaissances entre ces acteurs. Pour assurer la continuité de ces retombées positives sur l’économie, les auteurs recommandent :
- de poursuivre le financement du secteur RTI en le maintenant à son niveau actuel;
- de cibler les marchés publics pour faire en sorte que les produits et les services innovants pénètrent rapidement dans l’usage domestique quotidien des citoyens;
- de continuer à mettre l’accent sur les compétences et le renforcement des capacités d’innovation. Cela inclut la promotion des carrières en STEGMA, et ce, dans les organismes de transfert technologique (RTO) et au sein des établissements publics de recherche.