Les plus récentes estimations de l’OCDE confirment le redressement des dépenses intérieures brutes de recherche et développement (DIRD) en 2013, dans le contexte de la baisse engendrée par la crise économique et financière de 2008. À l’intérieur de la zone OCDE, le niveau des dépenses consacrées à la RD s’est accru de 2,6 % en termes réels par rapport aux résultats de l’année 2012. En pourcentage du PIB, les DIRD de l’année 2013 restent au niveau de celles de l’année 2012 (soit 2,4 %).
Cette croissance en 2013 a été soutenue par le secteur des entreprises (+ 3,2 %), tandis que les dépenses estimées du secteur gouvernemental ont baissé.
Après quatre années de baisse, soit de 2010 à 2013, les budgets consacrés à la RD dans la zone OCDE, laquelle comprend 34 pays membres, semblent s’être stabilisés. Parmi les pays disposant de données en ce qui concerne l’année 2014, les budgets en termes réels révèlent une hausse dans la moitié des cas et le montant accumulé augmente très légèrement (+ 0,2 %).
Sur la base de données mesurées en parité de pouvoir d’achat et utilisées par l’OCDE pour les comparaisons à l’échelle internationale, les DIRD de la Chine ont, pour une première fois, dépassé celles de l’Union européenne (UE). De plus, le nombre de demandes de brevets déposées par la Chine au titre du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) a augmenté plus rapidement que dans les pays de l’OCDE. Toutefois, il reste bien inférieur au nombre de demandes de brevets déposées par les États-Unis ou l’UE.
Les DIRD du Japon sont revenues, en 2013, au niveau qui était le leur en 2007, soit avant la crise.
Parmi les pays couverts par les Principaux indicateurs de la science et de la technologie de l’OCDE, l’intensité de RD en 2013 s’est révélée comme étant la plus importante en Israël (4,21 %) et en Corée du Sud (4,15 %).
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