
En raison de frictions, telles que des externalités informationnelles, les entreprises investissent trop peu dans l’expérimentation à petite échelle qui, pourtant, permet d’en apprendre davantage sur la productivité des nouvelles technologies.
Jusqu’à maintenant, la documentation a mis en relief le fait qu’une mauvaise évaluation des prix et la confiance (investor sentiment) des investisseurs peuvent augmenter la capacité d’investissement des entreprises.
Cette étude de la Réserve fédérale traite de l’effet du degré de confiance des investisseurs sur la relation entre l’innovation technologique et le niveau à venir des dépenses en matière de R&D de l’entreprise. Ces dépenses comprennent, notamment, les ressources utilisées pour l’expérimentation à petite échelle.
La Réserve fédérale estime également qu’au cours de la prochaine année, l’innovation n’aura pas, sur le plan statistique, un effet significatif sur les dépenses consacrées à la R&D. Toutefois, lorsque le degré de confiance des investisseurs augmente suffisamment, l’effet marginal de l’innovation devient positif.
Cet effet est plus prononcé pour les entreprises évoluant dans le secteur des hautes technologies sujettes à un resserrement des contraintes de financement.
En conclusion, un fort degré de confiance contrecarre les effets de frictions qui caractérisent le processus de diffusion de la technologie.