À la suite d’un panel mondial sur les dépenses en R-D, ce rapport documente de façon scientifique l’observation selon laquelle, en moyenne, les pays pauvres dépensent beaucoup moins en R-D que les pays riches, en proportion du PIB.
Les résultats suggèrent que pour les pays à revenu intermédiaire, une grande fenêtre d’opportunité existe. Un effort suffisamment élevé pour augmenter la qualité et l’ampleur des
dépenses en R-D sont alors justifiés. Parmi ces pays à revenu intermédiaire, la Banque mondiale identifie notamment le Brésil, le Mexique et la Pologne.
Cependant, dans les pays les plus pauvres, se concentrer uniquement sur les dépenses en R-D est susceptible de ne donner que des résultats médiocres.
Des efforts complémentaires dans la qualité du capital humain, dans le renforcement des établissements de recherche, dans l’organisation du système national d’innovation, et dans le perfectionnement du secteur privé sont nécessaires à l’augmentation des dépenses en R-D.
La croissance spectaculaire des investissements de la Chine et de l’Inde en R-D peut être justifiée par le fait que les multinationales font la majorité de la R-D brevetable, fournissant ainsi les facteurs complémentaires nécessaires.