
L’amorçage(le seed-money) est sans doute la phase la plus délicate du capital risque et d’une manière générale de l’innovation. Et l’expérience tout azimut de Sam Altman dans ce domaine est impressionnante pour ses 32 ans ! Il vient d’accorder un interview au journal Le Monde dans lequel, il revendique une action politique de “la tech”.
L’interview donné au journal le Monde (cliquer ici pour un accès abonnés du journal Le Monde à l’article intégral) se conclut par un très court passage consacré à un candidat “tech” aux prochaines élections présidentielles américaines. L’essentiel est le “tournant” politique de Sam Altman qui revendique une action politique gérée par les innovateurs. L’extrait est le suivant :
“La Silicon Valley se flatte d’être un agent de rupture. Mais elle n’a pas réussi à bousculer Washington. La Tech doit être une force politique. On va la voir beaucoup plus engagée. Enfin je l’espère. Le meilleur moyen, c’est par le processus électoral. On aura probablement un candidat issu des technologies pour l’élection au poste de gouverneur de Californie en 2018. Ça, ce sera disruptif.
Vous imaginez un candidat à la présidentielle ? Je ne pense pas que Zuck [Mark Zuckerberg, de Facebook] va se présenter. J’adorerais. Je voterais pour lui.”