
Business France a publié, en collaboration avec la Direction Générale du Trésor du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (CGET), la 6e édition du Tableau de bord de l’attractivité de la France.
Ce Tableau de bord prend en compte 9 déterminants de l’attractivité économique :
- La taille et le dynamisme du marché,
- L’éducation et le capital humain,
- La recherche et l’innovation,
- Les infrastructures,
- L’environnement administratif et règlementaire,
- L’environnement financier,
- Les coûts d’exploitation et la fiscalité,
- La qualité de vie,
- La croissance verte.
… et les compare avec ceux de 13 pays industrialisés : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Etats-Unis, Finlande, Irlande, Italie, Japon, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Suède.
Les principaux enseignements
Les auteurs de ce document notent qu’avec plus de 20 000 entreprises étrangères implantées dans l’Hexagone, la France est la seconde destination des investissements étrangers créateurs d’emplois en 2014.
Points de force :
- La taille du marché et son positionnement géographique,
- Le capital humain,
- L’innovation et l’environnement fiscal favorable aux activités de R&D,
- Environnement administratif et réglementaire favorable,
- Efficience du mix énergétique.
Points de faiblesse :
- Le coût du travail,
- La fiscalité.
Points d’amélioration :
- L’entrepreneuriat,
- Le coût du travail dans l’industrie,
- L’e-administration.
Pour rappel, le classement de Davos publié au cours du mois de septembre dernier place l’Hexagone au 22ème rang des pays les plus compétitifs de la planète. Selon ce classement, la compétitivité de la France s’améliore, mais à un rythme trop lent. Le Forum économique mondial avait alors noté “des améliorations encourageantes dans des domaines de faiblesse historiquement – le marché du travail, des biens et l’environnement macroéconomique”. Depuis deux ans, « il y a une petite amélioration grâce aux réformes mises en place concernant concernant l’efficacité du marché du travail», estime Margareta Drzeniek, responsable de ce classement au Forum économique mondial. Mais pour elle, « il faut que la France accélère les efforts en matière de flexibilité du marché du travail, qui reste trop rigide. Nous ne sommes pas contre les règles mais nous considérons qu’elles doivent être comprises et facilement applicables par les entreprises », ajoute-t-elle.